mercredi 28 novembre 2007

Bibliométrie et productivité

Je suis désolée de vous avoir abandonnés quelques jours, mais ma vie n'est pas palpitante tous les jours (eh non...). Et puis, il faut que je travaille un peu aussi : je suis actuellement en pleine étude bibliométrique sur le travail d'un certain Dagobert Soergel. La bibliométrie, c'est ça; et mon copain Dagobert, c'est lui :


Il a l'air trop cool, hein ? Si, comme moi, vous voulez tout savoir sur lui, vous pouvez jeter un coup d'oeil .
C'est pas le cours le plus passionnant, mais bon. En plus, les méthodes utilisées sont assez controversées dans le monde de la recherche (par exemple ici).

A part ça, ce matin, nous avons eu, comme tous les mercredis matins, le cours de "Social Informatics" qui consiste à comprendre :
- que la technologie peut avoir des effets positifs ou négatifs selon son utilisation,
- que la technologie peut creuser des inégalités sociales entre ceux qui y ont accès et ceux qui n'y ont pas accès,
- et que, quand la technologie répond à un besoin de la population qui la reçoit, c'est mieux que quand ce n'est pas le cas.
Héloïse, dis-moi si je me trompe, mais le concept du cours, c'est ça, et on l'a bien bien intégré maintenant, ça va !!
Ce matin donc, après une heure de diapositives particulièrement ennuyeuses, la prof nous a réveillés avec une séance d'avions en papier. Et oui, on a passé une heure à fabriquer des avions pour démontrer que l'organisation du travail influe sur la productivité. Pour ceux qui n'ont jamais fait d'éco, je pense que ce sont les dix premières minutes du premier cours d'éco de classe de première (et peut-être même de seconde, mais je n'avais pas fait d'éco en seconde).
Sauf qu'en plus, sa démonstration était un peu ratée. Je vous explique. On a fait deux équipes de sept : six faisaient des avions et deux étaient chargé du "contrôle qualité" des avions de l'équipe adverse. Pendant les sept premières minutes, on a fait des avions à la chaîne, puis sept minutes de fabrication chacun pour soi, et enfin, sept minutes où l'équipe s'est organisée comme elle voulait. Normalement, cette dernière méthode est la plus efficace, puis suit le travail à la chaîne, et enfin le chacun pour soi. Le problème, c'est que, plus on faisait des avions, plus on les faisait vite, parce qu'on avait un meilleur geste ! Du coup on a fait beaucoup d'avions tout seuls, un peu moins en groupe parce qu'on était moins bien organisés, et encore moins en travaillant à la chaîne... mais on s'est bien amusés !!
La seule tendance qu'on a pu tirer, c'est que l'équipe des filles a fait, à chaque fois, plus d'avions que les garçons !!!!! ;-)


Et un merci spécial aujourd'hui à mon fournisseur de musique par correspondance ! Parce que j'adore la pop anglaise, mais que Rossini, ça fait du bien quand même...

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Je peux le confirmer, en tant qu'éleve de Seconde option Eco, que l'on a pas encore vu la leçon sur l'organisation du travail; par contre, je sais tout du système de filiation cognatique chez les tribus totémiques du Congo... (et c'est vrai !)

Anonyme a dit…

C'est plus un blog ! C'est l'Académie des Sciences ! Comme quoi on peut être fan du Doctor Who et donner dans la filiation cognatique as well ... Pour ma part j'aimerais un peu plus d'infos sur l'apparition soudaine de Rossini après cette captivante approche des pensées de Dagobert (rien sur le pantalon, ça doit pas être la même famille...) et des pliages d'avions (je crois qu'un commentaire Gadzar s'impose sur ce point précis...)!

Anonyme a dit…

Si ce n’est pas de l’implantation de machines dans un atelier de fabrication aéronautique, je n’y comprends plus rien! Voilà une excellente suggestion de tp. Organisation en ilots de fabrication ou en ligne, dans ce cas Mac Cormick et Craft ne sont pas d’accord.
Pour la différence entre équipe garçons ou filles, je n’ai pas de réponse mais ça manque d’engrenages pour que l’on s’y intéresse à l’ENSAM. Je suis juste un peu perplexe sur le fait qu’on puisse affecter six personnes à une tache et deux à une autre dans une équipe de sept, mais je n’ai jamais fait d’économie...
Si Rossini est arrivé à Loughborough c'est que j’ai croisé son barbier lors d’une descente à la bibliothèque de Meriadeck, fallait que je fasse partager, histoire de changer des arctic monkeys.

Caroline a dit…

Bon alors pour les mauvaises langues, quand je dis ça: "On a fait deux équipes de sept : six faisaient des avions et deux étaient chargé du "contrôle qualité" des avions de l'équipe adverse." ça veut dire qu'il y a une personne de chaque équipe (donc DEUX personnes en tout !!!) qui s'occupe du contrôle ... (6+1=7). Voilà !